« Il y a deux millions d’années, la terre s’est soulevée. Les zones de grès se sont cassées dans un relief escarpé, alors que les zones de marnes se sont dessinées de façon plus vallonnées. L’érosion n’a pas eu le même impact. La marne retient l’eau et devient boueuse, d’où des glissements de terrains arrondis. Le grès, lui, laisse passer l’eau. Il subit moins les marques du temps. »
Enfin, plus ou moins. Il suffit de se rendre au lieu-dit du « champignon » (à Nommern) pour comprendre. Ce rocher si bizarre, d’où son nom, est en grès luxembourgeois. La base a subi une érosion plus forte car le grès contenait moins de calcaire. Le haut est resté en forme de chapeau car le calcaire a bien joué son rôle de « colle » entre les grains de sable.
D’où ce lieu si particulier, qui intriguait déjà les hommes 5 000 ans avant J.-C. Des traces d’aiguisage d’outils sont encore visibles sur la roche !